Le serpent de mer de la consolidation du marché télécoms à 3 opérateurs parait, ces derniers jours refaire surface : pour rappel en 2015, SFR avait essayé de racheter Bouygues pour une coquetterie à 10Mds€, à la suite de quoi ce fut Orange qui failli se marier mais au dernier moment, de nouveau l’affaire capota; enfin, en juin dernier, c’est Bouygues qui avait pris langue avec SFR pour discuter mariage. Ce retour à 3 opérateurs, permettrait de mettre fin (au moins pour un temps) à la guerre des prix. D’autant qu’après SFR et Bouygues, c’est aujourd’hui Free qui connait des fuites au niveau de ses abonnés – ainsi que des soucis qui écornent son image d’opérateur « geek » avec le retard au pris par sa nouvelle box, annoncée pour l’automne, et maintenant repoussée à Noël. L’ARCEP serait ok pour des discussions entre opérateurs, mais avec une fenêtre de tir très courte : un accord devrait dans tous les cas être finalisé avant que n’ait lieu l’appel d’offres pour les nouvelles fréquences, à la mi-année 2019. Pour le cas où, enfin, ce retour à trois opérateurs permettrait au marché français des télécoms de retrouver un peu de sérénité. Cela dit, il est bien difficile de savoir aujourd’hui quel schéma de consolidation pourrait émerger.
Le Monopoly, mode numérique
- 30 novembre 2018
- Le secteur des télécoms
- 0 commentaire