En fait, pour l’instant, on ne fait surtout qu’en parler…
En France, les enchères pour l’attribution des fréquences ne seront lancées qu’à l’automne.
Même si notre pays n’est pas le seul à ne pas être en retard, puisque moins de 7% des fréquences ont été attribuées dans l’UE, (principalement en Italie, avec des montants astronomiques de plusieurs Milliards d’€).
Pourtant, le temps passe et tout doit avoir été bouclé, en Europe, au plus tard fin 2020. Ensuite, lorsque les fréquences auront été attribuées, les écueils demeureront nombreux : les Etats voudront le plus tôt possible avoir une couverture maximale (ce qui ne correspond pas à l’exigence économique des opérateurs). Par ailleurs, les fréquences 5G sont plus hautes que celles 4G – ce qui fera les antennes porteront moins loin, et qu’il faudra donc de nouvelles antennes. Enfin, l’exemple de la 4G est dans toutes les têtes puisque cette technologie n’a pu être valorisée par les opérateurs. Et pour terminer, demeure l’énigme Huawei, opérateur qui, s’il construisait les cœurs de réseaux de la 5G lui permettrait d’avoir la main sur un réseau européen. D’autant que S. Richard, qui a semblé, lors de la VIF, vouloir aller vite, ne nous est pas apparu opposé au fabricant chinois.
Au final, certes prudence est mère de sûreté, mais viendra un moment où il faudra se lancer. Sans que cela se traduise par un tsunami pour les salariés des opérateurs et le coût des abonnements.